Bonjour à tous, c’est Richard Blanc. Après avoir passé plusieurs semaines collé à ma Switch 2 pour tester Légendes Pokémon Z-A, sorti le 16 octobre 2025, je ressens le besoin de vous partager mon retour d’expérience le plus transparent possible. Croyez-moi, ce nouvel opus m’a fait vivre une véritable montagne russe émotionnelle. Entre moments d’émerveillement et frustrations profondes, ce jeu ne laisse personne indifférent. Alors installez-vous confortablement avec votre café, on va parler franchement de ce que vaut vraiment ce Pokémon nouvelle génération.
Ma Découverte Initiale : Entre Excitation et Interrogations
Quand j’ai démarré Pokémon Z-A pour la première fois, je dois avouer que mes attentes étaient élevées. Après l’expérience rafraîchissante d’Arceus en 2022 (malgré ses défauts techniques notoires), j’espérais secrètement une évolution majeure de la formule. Game Freak nous promettait des combats en temps réel, une exploration urbaine inédite dans Illumis (cette version futuriste inspirée de Paris), et le grand retour des Méga-Évolutions.
Le pitch du jeu m’a immédiatement accroché. On incarne un simple touriste arrivant à Illumis au moment où la société Quazar lance un ambitieux projet de réaménagement urbain. L’objectif affiché : créer une ville où humains et Pokémon cohabitent harmonieusement dans des « Zones Sauvages » intégrées au tissu urbain. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu. Des Pokémon subissent des Méga-Évolutions incontrôlées, devenant des créatures dangereuses baptisées « Méga-Ferox ».
Comme testeur compulsif habitué à décortiquer chaque aspect des produits que j’analyse, je me suis lancé tête baissée dans cette aventure avec mon bloc-notes en main, prêt à noter chaque détail significatif.
Les Combats en Temps Réel : Révolution ou Compromis Risqué ?
Parlons immédiatement de l’élément qui a fait couler le plus d’encre : les combats en temps réel. Après presque 30 ans de tour par tour stratégique, Game Freak décide de tout chambouler. Et franchement, ce changement radical divise profondément la communauté pour des raisons très légitimes.
Ce Qui Fonctionne (Vraiment Bien)
Les premiers affrontements m’ont procuré un frisson que je n’avais plus ressenti depuis longtemps dans un jeu Pokémon. Fini l’attente passive entre chaque action. Maintenant, tout s’enchaîne rapidement : vous devez positionner votre dresseur stratégiquement (car oui, vous pouvez vous faire attaquer directement), anticiper les mouvements de l’adversaire, esquiver les attaques ennemies tout en donnant des ordres à votre Pokémon.
Cette dimension action apporte une intensité palpable qui manquait cruellement aux précédents opus. Les affrontements contre les Méga-Ferox, ces Pokémon surpuissants devenus incontrôlables, sont particulièrement mémorables. J’ai dû réapprendre à jouer à Pokémon, développer de nouveaux réflexes, penser différemment ma stratégie. Pour quelqu’un comme moi qui teste des produits depuis plus de 10 ans, redécouvrir une franchise avec des yeux neufs représente une expérience extrêmement valorisante.
Comme le soulignent plusieurs analyses professionnelles, cette approche « plus nerveuse et plus immersive » offre effectivement un gameplay renouvelé qui pourrait définir l’avenir de la série Légendes.
Les Limitations Frustrantes (Soyons Honnêtes)

Maintenant, abordons les aspects qui m’ont profondément frustré lors de mes longues sessions de test. Parce que oui, tout n’est pas rose dans ce nouveau système.
Premièrement, le rythme des combats s’avère parfois beaucoup trop frénétique. Entre la gestion de votre placement, les ordres à donner à votre Pokémon, les esquives nécessaires et la lecture des attaques adverses, on se retrouve rapidement submergé. Lors des affrontements contre certains boss, j’ai vécu des moments de chaos complet où l’écran devient illisible, les effets visuels explosent de partout, et on ne comprend plus vraiment ce qui se passe.
Deuxièmement (et c’est un point majeur), la profondeur stratégique traditionnelle de Pokémon a été sérieusement amputée. Les talents des Pokémon, ces capacités passives qui faisaient toute la richesse tactique des équipes compétitives, ont tout simplement disparu. Pour un joueur stratégique habitué à composer minutieusement son équipe en fonction des synergies de talents, cette absence crée un vide béant. Munja sans son talent Chanceux devient un Pokémon lambda. Toute cette dimension stratégique s’évapore au profit de l’action pure.
Troisièmement, les captures de Pokémon posent de réels problèmes d’ergonomie. Le système de lock (verrouillage de cible) nécessite de maintenir constamment le bouton ZL, ce qui fatigue rapidement le doigt. Pire encore, les captures furtives sont incohérentes : certains Pokémon sont déclarés « trop loin » sans explication logique, même à distance raisonnable. Et lorsqu’un Pokémon sauvage devient agressif, vous n’avez qu’une seule chance de le capturer après l’avoir mis K.O., puis il disparaît mystérieusement. Cette mécanique frustrante brise totalement l’immersion.
L’Exploration d’Illumis : Beauté Visuelle Contre Vide Spatial
Illumis représente incontestablement l’élément le plus ambitieux de ce Pokémon Z-A. Game Freak nous propose pour la première fois une aventure entièrement urbaine, concentrée sur une seule grande ville.
Une Direction Artistique Séduisante
Visuellement, Illumis impressionne lors des premières heures d’exploration. Cette métropole inspirée de Paris mélange habilement architecture haussmannienne, éléments Art nouveau et touches futuristes. Les zones centrales, avec leurs cafés animés, leurs boutiques colorées et leurs parcs verdoyants, dégagent un charme indéniable.
La tour Prismatique qui domine la ville, les canaux qui traversent certains quartiers, les Zones Sauvages intégrées au milieu des immeubles créent un contraste visuellement plaisant. Sur Switch 2, le jeu tourne à 60 images par seconde de manière relativement stable, ce qui améliore considérablement la fluidité par rapport aux précédents opus catastrophiques techniquement.
Les effets de lumière, particulièrement lors des transitions entre le jour et la nuit, participent à créer une atmosphère agréable. Certains couchers de soleil sur les toits d’Illumis m’ont même poussé à m’arrêter simplement pour admirer la vue.
La Cruelle Réalité du Terrain Vide
Malheureusement, cette première impression positive s’effrite rapidement à mesure qu’on explore réellement la ville. Parce que derrière les façades joliment texturées se cache une amère vérité : Illumis est désespérément vide.
Pendant mes dizaines d’heures de test, j’ai traversé d’immenses avenues sans croiser âme qui vive. Des quartiers entiers semblent abandonnés, peuplés de quelques PNJ statiques qui apparaissent brutalement à quelques mètres (problème de clipping flagrant). Cette ville moderne présentée comme fourmillante de vie ressemble davantage à un décor de cinéma qu’à une métropole vivante.
La verticalité tant vantée se révèle largement superficielle. Certes, vous pouvez escalader certains bâtiments, mais les toits accessibles ne proposent généralement rien d’intéressant à découvrir. Pire, les murs invisibles omniprésents cassent constamment l’immersion. Au lieu d’utiliser des barrières logiques comme des chantiers ou des obstacles visuels cohérents, Game Freak a opté pour la solution paresseuse des barrières transparentes.
Comparé à n’importe quel jeu en monde ouvert moderne, Illumis semble minuscule. Un joueur a chronométré moins de deux minutes pour traverser la carte du nord au sud en courant. Pour une ville censée représenter l’apex de l’urbanisme pokémonien, c’est franchement décevant.
Le Contenu et la Durée de Vie : Que Propose Réellement le Jeu ?
Parlons maintenant de l’aspect quantitatif de cette aventure, car c’est un point crucial pour évaluer le rapport qualité-prix de ce titre vendu 60 euros (voire 70 sur certaines plateformes).
L’Histoire Principale : Solide Mais Courte
Le scénario principal m’a demandé environ 18 à 20 heures pour être complété en prenant mon temps, explorant méthodiquement, et relevant la majorité des défis rencontrés. C’est relativement court pour un RPG vendu à ce prix.
L’intrigue elle-même reste fidèle à l’esprit Pokémon tout en proposant quelques moments plus matures. L’enquête autour des Méga-Ferox et du mystérieux projet Quazar développe progressivement ses mystères. Plusieurs personnages charismatiques accompagnent votre aventure : Boro, Cety, Rudi et Inno de la Team MZ (organisation chargée du maintien de la paix), la détective Millie, la chercheuse Myosotis, ou encore Corvault du Clan Dérouillard.
Le récit réserve quelques retournements intéressants dans son dernier tiers, notamment concernant le rôle de Zygarde et les véritables intentions derrière le réaménagement urbain. Sans spoiler, disons que Game Freak aborde des thématiques écologiques et sociétales relativement plus sombres que d’habitude.
Les Activités Annexes : Répétitives et Peu Inspirées
Malheureusement, c’est sur le contenu secondaire que le bât blesse sérieusement. Les quêtes annexes se révèlent incroyablement répétitives et peu imaginatives. La plupart se résument à « rapporte-moi trois objets » ou « capture ce Pokémon spécifique », sans véritable narration ou récompense mémorable.
Le mode Royal Z-A, ce tournoi nocturne en équipe censé représenter l’expérience multijoueur phare, déçoit profondément. Il s’agit essentiellement d’une bataille royale à quatre joueurs où la stratégie compte moins que le « killsteal » (voler les éliminations des adversaires). Pire encore, ce mode est verrouillé derrière un abonnement Nintendo Switch Online payant, ce qui ajoute un coût supplémentaire à un jeu déjà cher.
La chasse au Pokédex complet, traditionnellement l’activité post-game principale, souffre des mécaniques de capture frustrantes mentionnées précédemment. Compléter les 400+ Pokémon disponibles devient une corvée plutôt qu’un plaisir.
Les Méga-Évolutions : Retour Nostalgique ou Gimmick Recyclé ?
Le retour des Méga-Évolutions constitue l’argument marketing principal de ce Z-A. Cette mécanique, introduite initialement dans Pokémon X et Y en 2013, fait son grand comeback avec 25 nouvelles formes inédites.
Les Nouvelles Méga-Évolutions : Du Très Bon et du Moins Convaincant
Parmi les nouvelles Méga-Évolutions révélées, certaines designs sont absolument réussis. Méga-Dracolosse, dévoilé lors du Pokémon Presents de juillet 2025, impressionne par son apparence rappelant Draco avec une vitesse accrue. Les Méga-Évolutions des starters de Kalos (Roussil, Grenousse et Marisson) apportent également leur lot de satisfaction visuelle.
D’autres créations s’avèrent en revanche beaucoup plus discutables. Méga-Starmie, par exemple, a provoqué des réactions mitigées voire négatives dans la communauté, certains joueurs pensant initialement à une blague. Le design surchargé ou les proportions étranges de certaines formes montrent que Game Freak n’a pas toujours réussi à capturer la magie des Méga-Évolutions originales.
L’Obtention Problématique via les Combats Classés
Voici où le système devient franchement frustrant : pour obtenir les Méga-Gemmes des starters, vous devez participer aux combats classés en ligne et atteindre certains rangs spécifiques sur plusieurs saisons. Par exemple, l’Amphinolite (pour Méga-Amphinobi) nécessite d’atteindre le rang K durant la saison 1.
Cette décision de design me laisse perplexe. Verrouiller du contenu derrière des compétitions en ligne obligatoires pénalise les joueurs solo ou ceux qui préfèrent l’aventure narrative. De plus, cela crée une pression artificielle pour maintenir l’engagement des joueurs sur plusieurs mois, stratégie typiquement associée aux jeux-service.
Les Problèmes Techniques : Inacceptables en 2025
Abordons maintenant l’éléphant dans la pièce : l’état technique absolument catastrophique de ce jeu lors de sa sortie. En tant que testeur rigoureux, je ne peux pas fermer les yeux sur ces défaillances majeures.
Les Bugs et Glitches Omniprésents
Durant mon test approfondi, j’ai rencontré une quantité alarmante de problèmes techniques :
- Textures baveuses qui mettent plusieurs secondes à s’afficher correctement
- PNJ disparaissant mystérieusement lorsqu’on s’approche d’eux ou qu’on prend de l’altitude
- Clipping constant avec des Pokémon coincés dans les murs ou des dresseurs flottant à moitié dans le sol pendant les combats
- Chutes de framerate brutales dans certaines zones pourtant peu chargées visuellement
- Deux crashs complets nécessitant un redémarrage de la console
- Passages à travers la carte où mon personnage est tombé dans le vide sous la ville
J’ai même vécu l’expérience surréaliste d’un temps de chargement lors des transitions jour/nuit. Oui, vous avez bien lu : un temps de chargement pour changer l’heure de la journée. En 2025. Sur une console next-gen. C’est tout simplement inacceptable.
Des Choix Graphiques Discutables
Même en mettant de côté les bugs, la qualité graphique générale pose question. Les textures des bâtiments ressemblent souvent à du papier peint 2D plaqué grossièrement. Les animations des Pokémon manquent cruellement de variété et de fluidité. Les environnements intérieurs sont particulièrement pauvres, avec peu de détails et de modélisation.
Certains joueurs ont comparé l’aspect visuel à celui d’un jeu PlayStation 2 vieillissant, et malheureusement cette critique n’est pas totalement infondée. Pour une franchise qui génère des milliards de revenus annuels, voir Game Freak incapable de produire un jeu techniquement solide devient franchement embarrassant.
Les fuites concernant le budget de développement apportent un éclairage glaçant : seulement 2 milliards de yens (environ 13 millions de dollars) auraient été alloués à ce projet. C’est ridiculement bas pour un AAA moderne. À titre de comparaison, certains jeux indépendants disposent de budgets similaires.
Le Choix des Starters : Germignon, Gruikui et Kaiminus
Petite parenthèse sur un sujet qui suscite toujours des débats passionnés : le choix des Pokémon de départ. Légendes Pokémon Z-A propose Germignon (Génération 2), Gruikui (Génération 5) et Kaiminus (Génération 2).
Ce choix marque une tendance intéressante : plutôt que de créer de nouveaux starters originaux, Game Freak recycle des générations précédentes. Après Héricendre et Moustillon dans Arceus, la Génération 2 a désormais contribué à deux starters Légendes, tandis que seul Vipélierre reste disponible pour un potentiel futur recyclage de la Génération 5.
Personnellement, j’ai opté pour Germignon lors de ma première partie, nostalgique de mes aventures dans Johto. Son évolution Méganium bénéficie d’ailleurs d’une nouvelle Méga-Évolution plutôt réussie dans ce jeu.
Le Contenu Téléchargeable : Une Stratégie Questionnée
Impossible d’ignorer l’annonce du DLC payant « Méga-Dimension », vendu 29,99 euros et prévu pour février 2026. Cette extension promet un scénario additionnel accessible après avoir terminé l’histoire principale, ainsi que des tenues cosmétiques.
Une Communication Maladroite
Ce qui choque particulièrement, c’est le timing de cette annonce. Nintendo a révélé l’existence du DLC payant plusieurs mois avant même la sortie du jeu de base. Cette approche donne l’impression désagréable que du contenu a été délibérément retiré du jeu principal pour être vendu séparément.
Pour un jeu vendu 60 euros, proposer déjà une extension à 30 euros (soit 50% du prix de base) avant même que les joueurs aient pu évaluer la complétude du produit initial représente une démarche commerciale agressive qui n’a pas manqué de susciter des critiques.
Les Bonus de Précommande Discutables
Les joueurs ayant acheté le DLC avant février 2026 reçoivent un code pour des « Poké Balls somptueuses ». Ce système de bonus de précommande pour du contenu téléchargeable crée une pression artificielle à l’achat anticipé, pratique que je trouve personnellement peu respectueuse des consommateurs.
Mon Verdict Personnel : Entre Potentiel Gâché et Espoirs Déçus
Après toutes ces semaines de test intensif, je me retrouve avec des sentiments profondément ambivalents envers Légendes Pokémon Z-A. Permettez-moi de résumer ma position de manière transparente.
Ce Que J’ai Sincèrement Apprécié
- Les combats en temps réel apportent réellement une dimension nouvelle et excitante
- L’ambiance d’Illumis lors des premières heures séduit par son esthétique parisienne
- Le scénario propose quelques moments plus matures et des personnages attachants
- La fluidité technique sur Switch 2 représente un progrès notable (quand le jeu ne bugue pas)
- Certaines nouvelles Méga-Évolutions sont visuellement réussies
Ce Qui M’a Profondément Déçu
- La vacuité d’Illumis devient rapidement pesante
- L’absence de profondeur stratégique avec la disparition des talents Pokémon
- Les problèmes techniques omniprésents sont indignes d’une sortie 2025
- Le contenu annexe répétitif ne justifie pas le prix demandé
- Le verrouillage de fonctionnalités derrière des abonnements et compétitions en ligne
- L’état général du jeu suggère un développement précipité avec un budget insuffisant
Pokémon Z-A Mérite-t-il Votre Argent ? Mon Conseil Sincère
Voici la question cruciale que vous vous posez probablement : devrais-je acheter Légendes Pokémon Z-A ?
Ma réponse dépend entièrement de votre profil de joueur et de vos attentes.
Pour Qui Ce Jeu Peut Convenir
Si vous êtes un fan inconditionnel de Pokémon prêt à accepter les défauts pour vivre une nouvelle aventure dans cet univers, si la nostalgie de Kalos et le retour des Méga-Évolutions suffisent à vous enthousiasmer, ou si vous cherchez absolument à tester les combats en temps réel malgré leurs imperfections, alors ce jeu pourra vous procurer du plaisir.
Les joueurs occasionnels recherchant une expérience Pokémon légère et accessible y trouveront également leur compte, à condition d’accepter une durée de vie relativement courte.
Pour Qui Je Déconseille Fortement
En revanche, si vous êtes exigeant sur la qualité technique, si vous attendez un jeu abouti justifiant son prix de 60 euros, si vous recherchez la profondeur stratégique traditionnelle de Pokémon, ou si vous voulez éviter de soutenir des pratiques commerciales discutables, je vous recommande vivement d’attendre.
Mon conseil personnel : patientez quelques semaines ou mois. Le jeu bénéficiera probablement de plusieurs patchs correctifs pour résoudre les bugs les plus flagrants. De plus, le prix baissera inévitablement (le jeu affiche déjà 26% de réduction quelques jours après sa sortie sur certains revendeurs). Vous pourrez ainsi acquérir une version plus stable à moindre coût.
Pour les joueurs stratégiques purs et durs, je crains que ce Z-A ne soit tout simplement pas fait pour vous. L’absence des talents Pokémon et la simplification du système de combat traditionnel représentent des compromis trop importants.

Les Questions Fréquentes sur Pokémon Z-A
Pokémon Z-A est-il compatible avec la Nintendo Switch première génération ?
Oui, le jeu fonctionne sur Switch première génération, mais l’expérience est significativement meilleure sur Switch 2. La version Switch 2 offre des graphismes améliorés, une résolution supérieure et de meilleures performances. Si vous possédez les deux consoles, privilégiez définitivement la version next-gen.
Combien d’heures de jeu propose Légendes Pokémon Z-A ?
Le scénario principal demande environ 18 à 22 heures selon votre rythme d’exploration. En ajoutant la complétion du Pokédex et les quêtes secondaires, vous pouvez atteindre 35 à 40 heures. C’est relativement court comparé à d’autres RPG de cette gamme de prix.
Peut-on jouer à Pokémon Z-A sans avoir fait les jeux précédents ?
Absolument. Bien que le jeu soit une suite spirituelle de Pokémon X et Y (2013), l’histoire reste autonome et accessible aux nouveaux venus. Quelques références nostalgiques raviront les vétérans de Kalos, mais leur connaissance n’est pas nécessaire à la compréhension.
Les Pokémon des générations précédentes sont-ils présents ?
Oui, le Pokédex de Z-A rassemble plus de 400 Pokémon issus de différentes générations. Cependant, aucun Pokémon véritablement nouveau n’a été créé pour ce jeu (hormis les nouvelles Méga-Évolutions). Même pas une nouvelle évolution d’Évoli, malgré l’absence de nouveauté depuis Nymphali en 2013 (erreur dans les sources, Nymphali date de 2013 dans X/Y).
Le jeu nécessite-t-il un abonnement Nintendo Switch Online ?
L’histoire principale et le mode solo ne nécessitent aucun abonnement. Cependant, les combats classés en ligne et le mode Royal Z-A requièrent un abonnement actif. Étant donné que certaines Méga-Gemmes s’obtiennent uniquement via les combats classés, cette restriction pose un véritable problème pour les joueurs refusant de payer un abonnement supplémentaire.
Pokémon Z-A corrige-t-il les problèmes des jeux Pokémon récents ?
Partiellement seulement. Le jeu améliore certains aspects (fluidité des combats, direction artistique) tout en créant de nouveaux problèmes (bugs techniques, contenu limité, exploration décevante). Game Freak n’a malheureusement pas réalisé le bond qualitatif espéré par la communauté.
Y aura-t-il des mises à jour gratuites après la sortie ?
Game Freak a confirmé que des correctifs techniques seraient déployés pour résoudre les bugs les plus critiques. Cependant, le contenu additionnel substantiel sera réservé au DLC payant Méga-Dimension prévu pour février 2026. N’espérez pas de nouvelles zones ou fonctionnalités majeures gratuitement.
Conclusion : Un Pas en Avant, Deux Pas en Arrière
Légendes Pokémon Z-A incarne parfaitement les contradictions de la franchise moderne. D’un côté, Game Freak ose enfin expérimenter avec des combats en temps réel, proposant une approche réellement différente qui pourrait définir l’avenir de la série. De l’autre, le jeu souffre de décisions de conception discutables, d’une réalisation technique honteuse et d’un contenu insuffisant pour justifier son prix premium.
Après plus de 10 ans à tester méthodiquement toutes sortes de produits, je peux affirmer que Z-A représente un cas d’école de potentiel gâché. Les fondations d’un excellent jeu existent bel et bien, mais l’exécution trahit un développement précipité avec des moyens manifestement insuffisants.
La franchise Pokémon génère des revenus colossaux. Voir Nintendo et The Pokémon Company incapables (ou réticents) d’investir davantage dans un développement de qualité devient franchement frustrant. Les joueurs méritent mieux que des jeux techniquement bancals vendus à prix fort avec des contenus additionnels payants annoncés avant même la sortie.
Mon avis personnel demeure mitigé. J’ai passé des moments agréables dans les rues d’Illumis, j’ai ressenti l’adrénaline des combats en temps réel, j’ai souri devant certaines Méga-Évolutions spectaculaires. Mais ces instants de plaisir ont été constamment entrecoupés de frustrations techniques, de déceptions face au vide spatial, et d’interrogations sur les choix de design.
Note finale personnelle : 6,5/10 – Un jeu qui aurait pu être révolutionnaire mais qui se contente d’être simplement correct, plombé par des défauts évitables avec plus de temps et de budget.
Si vous décidez malgré tout d’acheter Pokémon Z-A, faites-le en connaissance de cause, en acceptant ses nombreuses imperfections. Et surtout, attendez les premiers patchs correctifs avant de plonger dans cette aventure imparfaite à Illumis.
À propos de l’auteur : Richard Blanc, testeur compulsif et analyste méticuleux avec plus de 10 ans d’expérience. Passionné par l’univers des produits et services du quotidien, je partage mes expériences authentiques pour aider ma communauté à faire les meilleurs choix d’achat, en toute transparence et avec la bienveillance d’un ami de confiance.
