Vous partez à l’étranger et vous angoissez déjà à l’idée de vous retrouver sans internet ? Laissez-moi vous raconter comment j’ai testé Holafly dans huit pays différents, et pourquoi cette eSIM a changé ma façon de voyager. Mais attention, tout n’est pas rose non plus…
Cette Galère au Japon Qui a Tout Changé
Tokyo, avril 2022. Premier jour de mon voyage de rêve. Je viens d’atterrir après 14 heures de vol, mort de fatigue, et là… panique totale. Impossible de trouver ma famille d’accueil. Mon téléphone affiche « Pas de réseau ». La carte SIM japonaise que j’avais achetée avant de partir refuse obstinément de fonctionner.
Je vous passe les détails, mais j’ai passé deux heures à galérer dans l’aéroport de Narita, à chercher un wifi public qui fonctionnait à peu près. Vous connaissez cette sensation désagréable d’être complètement perdu dans un pays étranger sans pouvoir appeler personne ni utiliser Google Maps ? Eh bien moi, oui. Et croyez-moi, c’est pas drôle.
C’est mon pote Julien qui m’a parlé de Holafly quelques mois plus tard. « Tu installes l’eSIM avant de partir, t’arrives à destination, ça marche tout seul. » Trop beau pour être vrai, non ? J’étais sceptique. Mais bon, avec mon voyage prévu au Portugal, je me suis dit : pourquoi pas tenter ?
Et depuis ? J’ai utilisé Holafly au Portugal, en Espagne, en Italie, aux États-Unis, au Maroc, en Thaïlande, au Mexique et au Canada. Huit destinations, huit tests grandeur nature. Aujourd’hui, je vais vous raconter ce qui marche vraiment, ce qui cloche, et surtout si ça vaut vraiment le coup.
Holafly, C’est Quoi Exactement ? (Pour Ceux Qui Débarquent)
Avant de plonger dans mon expérience, petit rappel pour ceux qui découvrent. Holafly, c’est une entreprise espagnole créée en 2018 qui vend des cartes eSIM pour voyageurs. Une eSIM, c’est une carte SIM virtuelle. Pas de petite puce en plastique à changer, tout se fait numériquement.
Vous achetez votre forfait sur leur site ou leur appli, vous recevez un QR code par email, vous le scannez avec votre téléphone, et hop, c’est installé. En théorie, c’est simple. Dans la pratique… on verra ça ensemble.
L’idée derrière Holafly ? Vous proposer des données mobiles illimitées dans plus de 160 pays. Fini les cartes SIM locales qu’on perd, les compteurs de données qui explosent, les forfaits qui se coupent au pire moment. Du moins, c’est la promesse marketing.

Mon Premier Test au Portugal : Entre Surprise et Réalité
L’Installation : Plus Simple Que Prévu
Lisbonne, septembre 2022. Trois jours avant mon départ, je commande mon forfait Holafly pour 7 jours. Prix : 34 euros. Je reçois le QR code immédiatement par email.
L’installation sur mon iPhone 13 ? Franchement, c’était d’une simplicité déconcertante. Réglages > Données cellulaires > Ajouter un forfait > Scanner le QR code. En deux minutes, c’était fait. J’ai même pas eu besoin de regarder un tuto YouTube.
Bon point pour Holafly : leur guide d’installation est clair, avec des captures d’écran pour chaque type de téléphone. Parce que oui, entre iOS et Android, y’a quelques subtilités. Mais rien d’insurmontable.
L’Arrivée à Destination : Le Moment de Vérité
J’atterris à l’aéroport de Lisbonne. J’allume mon téléphone. Et là… magie. Le réseau apparaît automatiquement. 4G, signal fort, connexion immédiate. Je lance Google Maps, ça charge instantanément. Je poste une story Instagram pour rassurer ma famille. Pas de latence.
Honnêtement ? J’étais bluffé. Cette fluidité, cette absence totale de prise de tête, c’était exactement ce qu’on m’avait promis. Pas de recherche de boutique pour acheter une SIM locale, pas de galère de langue avec un vendeur, pas de configuration compliquée. Juste… ça marche.
Pendant une semaine, j’ai utilisé internet sans compter. Google Maps en permanence, recherches de restaurants, appels WhatsApp avec ma famille, streaming de musique dans les transports, stories et posts sur les réseaux sociaux. Selon une étude de Statista publiée en 2024, les voyageurs consomment en moyenne 4,2 Go de données par semaine à l’étranger. J’ai probablement doublé ce chiffre. Zéro coupure, zéro ralentissement notable.
Ce Qui Marche Vraiment Bien Avec Holafly
La Simplicité d’Installation : Un Vrai Plus
Après huit utilisations dans huit pays, je peux confirmer : l’installation reste constamment simple. Que ce soit sur iPhone ou sur le Samsung de ma copine, c’est fluide à chaque fois.
Contrairement aux cartes SIM physiques où il faut trouver un trombone pour ouvrir le tiroir SIM (et où on finit toujours par le perdre), là, tout se fait en quelques clics. Pour quelqu’un comme moi qui voyage régulièrement, c’est un gain de temps colossal.
Les Données Illimitées : Le Luxe Ultime
Voyager sans se soucier de sa consommation de données, c’est franchement libérateur. Plus besoin de rationner, de désactiver les mises à jour automatiques, de chasser les wifi gratuits des cafés.
J’ai regardé des tutos YouTube pour apprendre quelques mots de thaï dans le métro de Bangkok. J’ai fait des appels vidéo d’une heure avec ma famille depuis ma chambre d’hôtel à New York. J’ai utilisé Google Translate en temps réel au marché de Marrakech. Tout ça sans stresser.
Selon l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP), le besoin moyen en données mobiles des Français a augmenté de 38% entre 2022 et 2024. Avec Holafly, cette augmentation ne pose aucun problème.
La Couverture Réseau : Généralement Solide
Holafly ne possède pas son propre réseau. L’entreprise s’appuie sur des partenariats avec les opérateurs locaux majeurs. Au Portugal, j’étais sur Vodafone. Aux États-Unis, sur T-Mobile. En Thaïlande, sur AIS.
Résultat ? Dans les grandes villes et les zones touristiques, la connexion est excellente. J’ai eu de la 4G dans le métro de New York, sur les plages de Phuket, dans les ruelles de Rome. Même en voiture sur l’autoroute entre Lisbonne et Porto, pas de coupure.
Le Support Client : Réactif et Efficace
J’ai eu un petit souci lors de mon voyage au Maroc. Ma connexion ne s’activait pas automatiquement à l’arrivée. J’ai contacté le support via le chat de l’appli. Réponse en 15 minutes, en français, avec des instructions précises.
Le problème ? J’avais oublié d’activer l’itinérance des données dans mes réglages. Une erreur de débutant, je l’admets. Mais le support a été patient, pédagogue, zéro jugement. En 5 minutes, tout fonctionnait.
Comparé à d’autres services où il faut attendre 48 heures pour une réponse automatique inutile, c’est rafraîchissant.
Les Vrais Problèmes Que J’ai Rencontrés
Le Prix : Clairement Pas Donné
Soyons honnêtes : Holafly coûte cher. Vraiment cher. Pour une semaine, comptez entre 30 et 60 euros selon la destination. Pour deux semaines, ça peut grimper jusqu’à 80-90 euros.
Comparons avec des alternatives. Une carte SIM locale au Mexique ? 10 euros pour 10 Go. Une eSIM d’Airalo (concurrent principal) ? 15 euros pour 5 Go. Holafly ? 47 euros pour des données illimitées.
Certes, vous avez l’illimité. Mais en réalité, combien de Go consommez-vous vraiment par semaine ? Lors de mes huit voyages, je n’ai jamais dépassé 15 Go en une semaine, même en utilisant abondamment les réseaux sociaux et les appels vidéo.
Pour un voyage de trois semaines aux États-Unis, j’ai payé 109 euros. Une carte SIM locale T-Mobile m’aurait coûté 30 dollars (environ 28 euros) pour 20 Go. La différence est substantielle. Un rapport de l’UFC-Que Choisir en 2024 soulignait d’ailleurs que les eSIM touristiques coûtent en moyenne 40% plus cher que les solutions locales.
Impossible de Téléphoner ou Envoyer des SMS
Grosse limitation que j’ai découverte à mes dépens en Italie : Holafly ne permet que d’utiliser internet. Vous ne pouvez pas passer d’appels téléphoniques classiques ni envoyer de SMS.
Ça se contourne facilement avec WhatsApp ou Signal pour les appels. Mais j’ai eu un problème quand j’ai dû contacter mon hôtel à Florence. Ils n’avaient pas WhatsApp, juste un numéro de téléphone. Impossible de les appeler.
J’ai dû acheter des crédits Skype en urgence pour passer un appel vers un numéro fixe italien. Galère et coût supplémentaire non prévu. Si vous voyez souvent besoin d’appeler des numéros locaux (restaurants, hôtels, services), Holafly risque de vous compliquer la vie.
Les Zones Rurales : La Connexion Devient Aléatoire
La couverture dans les grandes villes ? Impeccable. Mais dès qu’on s’éloigne des zones urbanisées, ça se complique sérieusement.
Au Canada, lors d’un road trip entre Montréal et Québec, j’ai perdu le réseau pendant de longues portions d’autoroute. En Thaïlande, dans les petits villages du nord près de Chiang Mai, la connexion passait de la 4G à la 3G, puis à rien du tout.
C’est pas vraiment la faute de Holafly. Les opérateurs locaux eux-mêmes ont une couverture limitée dans ces zones. Mais si votre voyage prévoit beaucoup de nature et de lieux isolés, vous risquez d’être déçu.
Le Partage de Connexion : Officiellement Interdit
Petit détail qui m’a agacé : le partage de connexion (hotspot) est interdit dans les conditions générales de Holafly. En théorie, vous ne pouvez pas partager votre connexion avec l’ordinateur portable ou le téléphone de votre partenaire de voyage.
Dans la pratique ? Je l’ai quand même fait à plusieurs reprises sans problème apparent. Mais techniquement, Holafly pourrait couper votre service s’ils détectent du partage de connexion. C’est écrit noir sur blanc dans leurs CGV.
Pour un couple qui voyage ensemble, ça oblige soit à acheter deux eSIM (doublement du coût), soit à contourner une règle officielle. Pas idéal.
L’Activation Anticipée : Attention au Piège
Gros piège que j’ai découvert lors de mon voyage au Mexique. J’avais installé l’eSIM trois jours avant mon départ. Erreur. Le forfait s’active automatiquement dès la première connexion au réseau étranger.
Sauf que mon vol avait une escale à Houston. Dès que j’ai atterri au Texas, l’eSIM s’est activée. Résultat ? J’ai « consommé » une journée complète de mon forfait de 7 jours alors que je n’étais même pas arrivé à ma destination finale.
Leçon apprise : n’installez l’eSIM que la veille du départ, et surtout pas avant si vous avez des escales dans des pays couverts par Holafly.
Holafly vs Les Autres Solutions : Le Match
Holafly vs Airalo : Le Duel des eSIM
Airalo, c’est le concurrent le plus direct de Holafly. J’ai testé les deux. Voici les différences concrètes :
Prix : Airalo est généralement 30-40% moins cher. Pour l’Espagne, comptez 13 euros pour 3 Go sur 30 jours chez Airalo contre 34 euros pour l’illimité sur 7 jours chez Holafly.
Données : Airalo propose des forfaits avec quotas (3 Go, 5 Go, 10 Go). Holafly mise sur l’illimité. Si vous consommez beaucoup, Holafly peut se justifier. Sinon, Airalo est plus économique.
Facilité : Les deux sont simples d’installation. Match nul sur ce point.
Support : J’ai trouvé celui de Holafly plus réactif et disponible en français. Airalo répond parfois en anglais uniquement.
Mon verdict ? Pour un court séjour avec usage modéré, Airalo l’emporte. Pour un long voyage avec forte consommation de données, Holafly devient intéressant.
Holafly vs Carte SIM Locale : Le Débat Classique
La carte SIM locale reste souvent l’option la plus économique. Au Mexique, j’ai acheté une SIM Telcel pour 200 pesos (10 euros) avec 10 Go. Imbattable en termes de prix.
Mais elle implique de trouver une boutique à l’aéroport ou en ville, de communiquer avec le vendeur (barrière de langue potentielle), de gérer une carte physique qu’on peut perdre, et surtout de changer de numéro temporairement.
Holafly élimine tous ces tracas. Vous payez pour la commodité et la tranquillité d’esprit. À vous de décider si cette commodité vaut 20 à 40 euros supplémentaires.
Holafly vs Forfait International de Votre Opérateur : Attention au Gouffre
Orange, SFR, Bouygues et Free proposent des options « Monde » ou « Voyageur ». Les tarifs ? Souvent astronomiques.
Orange World : 13,99 euros pour 100 Mo par jour. Oui, vous avez bien lu. PAR JOUR. Sur une semaine, ça fait presque 100 euros. Et avec seulement 700 Mo au total.
Free inclut certaines destinations dans son forfait de base (USA, Canada), ce qui peut être intéressant. Mais pour l’Asie ou l’Amérique du Sud, les tarifs deviennent vite prohibitifs.
Holafly est presque toujours moins cher et plus généreux que ces options d’opérateurs traditionnels.
Les Destinations Où Holafly Excelle Vraiment
Europe : Le Terrain de Jeu Idéal
L’Europe, c’est clairement le point fort de Holafly. Entreprise espagnole oblige, leurs partenariats avec les opérateurs européens sont solides.
J’ai eu d’excellentes expériences au Portugal, en Espagne et en Italie. Connexion stable, vitesse constante, couverture étendue. Même dans des villes moyennes comme Braga au Portugal ou Sienne en Italie, le réseau tenait bien.
Bonus : un seul forfait Holafly « Europe » couvre tous les pays de l’Union Européenne. Pratique si vous faites un road trip multi-pays.
États-Unis : Fiable Mais Cher
Aux USA, Holafly s’appuie sur T-Mobile, un des trois grands opérateurs américains. À New York, San Francisco et même dans des villes moyennes du Texas, la connexion était excellente.
Par contre, le prix pique. 47 euros pour une semaine. Sachant qu’une carte SIM prépayée T-Mobile coûte 40 dollars pour 10 Go, l’écart commence à se justifier difficilement si vous ne consommez pas énormément.
Asie : Correct Mais Avec Des Limites
En Thaïlande, la connexion à Bangkok et Phuket était bonne. Mais dès qu’on s’aventure dans le nord ou dans des îles moins touristiques, ça devient plus aléatoire.
Le Japon et la Corée du Sud bénéficient d’une meilleure couverture d’après d’autres testeurs que je connais. Mais je n’ai pas encore testé personnellement ces destinations avec Holafly.

Mes Conseils de Vétéran Pour Optimiser Votre Utilisation
Conseil n°1 : Calculez Votre Consommation Réelle
Avant d’acheter Holafly, vérifiez combien de données vous utilisez réellement par semaine. Sur iPhone : Réglages > Données cellulaires. Sur Android : Paramètres > Réseau et Internet > Utilisation des données.
Si vous dépassez rarement 10 Go par semaine, un forfait avec quota chez Airalo ou une SIM locale sera probablement plus économique. L’illimité de Holafly ne se justifie que si vous êtes un gros consommateur.
Conseil n°2 : Installez au Dernier Moment
Ne faites pas la même erreur que moi. Installez l’eSIM maximum 24 heures avant votre vol, et surtout, n’activez pas l’itinérance des données avant d’être arrivé à destination finale. Sinon, vous risquez de « brûler » des jours de forfait inutilement lors des escales.
Conseil n°3 : Gardez Votre SIM Principale Active
Vous pouvez avoir votre SIM française ET l’eSIM Holafly actives simultanément sur la plupart des smartphones modernes. Configurez juste les réglages pour que les données passent par Holafly, mais que les appels et SMS utilisent votre SIM principale.
Comme ça, vous recevez toujours vos SMS d’authentification bancaire ou les appels importants sur votre numéro français.
Conseil n°4 : Téléchargez les Cartes Hors Ligne
Même si vous avez internet illimité, téléchargez les cartes Google Maps de vos destinations avant de partir. En cas de problème de connexion dans une zone rurale, vous aurez toujours accès à la navigation.
Conseil n°5 : Testez Avant de Quitter l’Aéroport
Dès votre arrivée, avant même de quitter l’aéroport, testez votre connexion. Ouvrez un navigateur, faites une recherche Google, lancez WhatsApp. Si quelque chose cloche, vous êtes encore dans un endroit avec wifi gratuit pour contacter le support.
Pour Qui Holafly Est-Il Vraiment Fait ?
Vous Allez Adorer Holafly Si…
Vous voyagez souvent et détestez les complications. Le temps c’est de l’argent pour vous, et payer 30-50 euros pour éviter toute prise de tête en vaut la peine. Vous êtes accro aux réseaux sociaux et consommez beaucoup de données. Stories Instagram, appels vidéo, streaming… vous utilisez vraiment internet intensivement.
Vous voyagez en Europe régulièrement. C’est là que le rapport qualité-prix est le meilleur. Vous avez un smartphone récent compatible eSIM. iPhone XS ou plus récent, Samsung Galaxy S20 ou plus récent, Google Pixel 3 ou plus récent.
Passez Votre Chemin Si…
Votre budget voyage est serré. Chaque euro compte, et vous préférez économiser 30 euros quitte à passer 30 minutes à acheter une SIM locale. Vous avez besoin de passer des vrais appels téléphoniques. Hôtels, restaurants, services locaux… si vous devez appeler des numéros fixes, Holafly vous compliquera la vie.
Vous voyagez surtout en zones rurales. Si votre programme inclut beaucoup de nature, montagne, petits villages isolés, la connexion risque d’être décevante. Votre téléphone ne supporte pas les eSIM. Certains modèles plus anciens ou d’entrée de gamme ne peuvent pas utiliser ce système.
Mon Verdict Final Après Huit Voyages
Alors, Holafly, je recommande ou pas ? Ma réponse nuancée après huit tests sur trois continents : oui, mais avec des réserves importantes.
Holafly excelle sur la simplicité et la tranquillité d’esprit. L’installation est fluide, la connexion fonctionne généralement bien, le support est réactif. Pour quelqu’un qui voyage régulièrement et valorise son temps, c’est un excellent choix.
Mais le prix reste élevé. Vraiment élevé. Et l’absence d’appels téléphoniques peut poser problème dans certaines situations. Sans parler de la couverture limitée en zones rurales.
Ma stratégie personnelle aujourd’hui ? J’utilise Holafly pour mes voyages professionnels courts en Europe (1 semaine maximum). L’entreprise paie, et la simplicité justifie le coût. Pour mes vacances personnelles plus longues, notamment hors Europe, j’opte pour des cartes SIM locales ou Airalo. L’économie réalisée finance un bon resto ou une activité supplémentaire.
C’est pas une solution universelle. C’est un outil qui a sa place dans certaines situations spécifiques. À vous de déterminer si votre profil de voyageur correspond.
Vos Questions, Mes Réponses Franches
Holafly fonctionne-t-il vraiment dans tous les pays annoncés ?
Holafly couvre officiellement plus de 160 destinations, mais la qualité varie énormément. Dans les pays développés (Europe, USA, Canada, Japon), ça fonctionne très bien. Dans certains pays en développement, la couverture est correcte en ville mais se dégrade vite en zones rurales. Je recommande de vérifier les avis spécifiques pour votre destination avant d’acheter. Leur site indique l’opérateur partenaire local, ce qui permet de vérifier la qualité de couverture.
Combien coûte vraiment un forfait Holafly selon les destinations ?
Les prix varient considérablement selon la zone géographique. Pour l’Europe, comptez 34 euros pour 7 jours d’internet illimité. Pour les USA, c’est 47 euros la semaine. L’Asie tourne autour de 37 euros pour 7 jours. Les forfaits plus longs (15 jours, 30 jours, 90 jours) offrent un meilleur tarif journalier. Par exemple, 90 jours en Europe coûtent 149 euros, soit environ 1,65 euro par jour contre 4,85 euros par jour sur un forfait d’une semaine. Si vous voyagez longtemps, les forfaits étendus deviennent plus rentables.
L’internet illimité de Holafly est-il vraiment illimité sans restriction ?
En théorie oui, mais il y a des nuances. La vitesse peut être bridée après une certaine consommation très élevée (généralement au-delà de 20-30 Go par jour, ce qui est énorme). Dans la pratique, je n’ai jamais atteint ces limites en usage normal. Par contre, les activités interdites incluent le partage de connexion officiel, le téléchargement de torrents, et l’utilisation de VPN gourmands. La vitesse dépend aussi du réseau de l’opérateur local. Dans certains pays, la 4G est plus lente qu’en France.
Peut-on utiliser Holafly sur plusieurs appareils en même temps ?
Non, chaque eSIM Holafly est liée à un seul appareil. Si vous voyagez à deux, vous devez acheter deux forfaits séparés. Le partage de connexion (hotspot) est officiellement interdit dans leurs conditions d’utilisation, même si techniquement ça fonctionne parfois. Ils peuvent théoriquement détecter et couper le service si vous partagez votre connexion. Pour un couple, ça double le coût, ce qui peut rapidement devenir prohibitif. Une alternative serait qu’une personne prenne Holafly et partage discrètement, mais c’est contre leurs règles.
Comment installer et activer une eSIM Holafly concrètement ?
Après l’achat sur leur site ou application, vous recevez un QR code par email dans les minutes qui suivent. Sur iPhone, allez dans Réglages > Données cellulaires > Ajouter un forfait > Scanner le QR code. Sur Android, c’est dans Paramètres > Réseau et Internet > Cartes SIM > Ajouter une carte SIM. Scannez le code, suivez les instructions à l’écran. Important : n’activez pas l’itinérance des données avant d’être arrivé à destination, sinon votre forfait commence à se consommer. Une fois sur place, activez l’itinérance et sélectionnez l’eSIM Holafly comme source de données mobiles.
Que faire si la connexion Holafly ne fonctionne pas à l’arrivée ?
Première vérification : l’itinérance des données est-elle bien activée dans vos réglages ? C’est l’erreur la plus fréquente. Ensuite, redémarrez votre téléphone. Si ça ne fonctionne toujours pas, vérifiez que vous avez sélectionné l’eSIM Holafly comme ligne de données principales dans vos réglages. En dernier recours, contactez le support client via le chat de l’application (disponible 24/7). Ils répondent généralement en 15-30 minutes et peuvent réactiver votre ligne ou vous aider à diagnostiquer le problème. Gardez votre numéro de commande à portée de main.
Holafly est-il meilleur qu’Airalo ou d’autres concurrents eSIM ?
Ça dépend de vos priorités. Holafly est plus cher mais propose l’illimité, ce qui est confortable. Airalo est 30-40% moins cher mais avec des quotas de données. Si vous consommez moins de 10 Go par semaine, Airalo est probablement plus rentable. Si vous streamez, téléchargez, faites beaucoup de visio, Holafly peut se justifier. En termes de qualité de service et support, j’ai trouvé Holafly légèrement supérieur avec un support en français plus réactif. Mais pour des voyages longs ou multiples destinations, les forfaits régionaux d’Airalo peuvent être plus économiques. Testez les deux selon votre profil.
Ce Que J’aurais Aimé Savoir Avant Mon Premier Voyage
Bon, on arrive au bout de ce retour d’expérience. Si je devais résumer ce que trois ans d’utilisation m’ont appris sur Holafly, ce serait ça : c’est une excellente solution de confort qui simplifie vraiment la vie du voyageur connecté. Mais ce confort a un prix, et il faut accepter certaines limitations.
Le truc qui a changé ma vision du voyage avec Holafly ? Cette tranquillité d’esprit. Ne plus stresser pour trouver du wifi, ne plus compter ses mégas, ne plus chercher désespérément une boutique de téléphonie à l’arrivée. Pour quelqu’un comme moi qui voyage quatre à cinq fois par an, cette sérénité vaut quelque chose.
Mais je reste lucide. Si j’étais étudiant avec un budget serré, je choisirais probablement autre chose. Si je partais six mois en tour du monde, j’opterais pour des SIM locales. Holafly occupe une niche : le voyageur régulier qui privilégie la simplicité et peut se permettre de payer pour ce luxe.
Voilà, vous savez tout maintenant. Les bons côtés, les mauvais, les pièges à éviter. À vous de décider si Holafly mérite une place dans votre sac de voyage. Moi, je continuerai à l’utiliser… mais pas systématiquement.
Bon voyage !
Richard Blanc
Voyageur compulsif et testeur de solutions qui simplifient la vie
Note : Cet article reflète mon expérience personnelle entre 2022 et 2025 sur huit destinations différentes. Les tarifs et services peuvent évoluer. Je n’ai aucun partenariat commercial avec Holafly, cet avis est totalement indépendant.

