Casadeco Avis : Vous avez flashé sur un papier peint Casadeco dans un showroom, et maintenant vous hésitez ? Je comprends parfaitement. Il y a dix-huit mois, j’étais exactement dans votre situation, le nuancier dans une main, la carte bancaire dans l’autre, en me demandant si cette marque française justifiait vraiment son positionnement premium. Après avoir tapissé trois pièces de ma maison, vécu un été caniculaire et un hiver rigoureux avec leurs créations sur mes murs, je vous livre aujourd’hui mon retour sans filtre. Spoiler : j’ai adoré certaines choses, détesté d’autres.
Comment j’ai découvert Casadeco (et pourquoi ça a changé ma vision de la décoration murale)
C’était un samedi pluvieux de mars 2023. Ma femme et moi cherchions désespérément à relooker notre chambre parentale qui affichait fièrement son papier peint beige des années 90. Après avoir écumé trois enseignes classiques où tout se ressemblait, on a atterri chez un décorateur d’intérieur indépendant, un peu par hasard.
Et là, bam. Une explosion de motifs, de textures, de couleurs raffinées. Des collections qui racontaient des histoires : « Eden Garden », « Mystery », « Gallery », « Haki »… J’ai immédiatement compris qu’on changeait de dimension. Casadeco, m’a expliqué la décoratrice, c’est une marque française créée en 1976, spécialisée dans les revêtements muraux haut de gamme. Leur truc ? Créer des univers déco complets où papier peint, tissus d’ameublement et accessoires dialoguent harmonieusement.
J’avoue, sur le moment, j’ai eu le réflexe du type pragmatique : « Mouais, c’est sûrement joli mais ça doit coûter une blinde. » Et puis ma femme a posé sa main sur le papier peint « So Wall » à motifs végétaux, et son regard a changé. Vous connaissez ce moment où vous savez que la bataille est perdue d’avance ? Voilà. On est repartis avec trois lés d’échantillons et un projet qui allait monopoliser nos week-ends pendant deux mois.
Casadeco, c’est quoi exactement ? (Au-delà du marketing)
Avant de plonger dans mon expérience, posons les bases. Casadeco fait partie du groupe Texdecor, leader français des revêtements muraux décoratifs. Leur catalogue propose plus de 30 collections permanentes et des éditions limitées qui se renouvellent régulièrement.
Leur positionnement ? Clairement milieu-haut de gamme. On parle de 30 à 120 euros le rouleau de 10 mètres selon les collections, là où les marques discount tournent autour de 15-25 euros. La différence se joue sur plusieurs tableaux : qualité des supports (intissé premium, vinyle expansé, papier traditionnel), finesse des impressions, créativité des motifs, et durabilité dans le temps.

Casadeco collabore avec des designers et illustrateurs pour créer des univers cohérents. Chaque collection développe une thématique : nature luxuriante, géométrie contemporaine, vintage seventies, minimalisme scandinave… Leur catalogue ressemble plus à un livre d’art qu’à un simple nuancier commercial.
Selon une étude du magazine professionnel Intramuros (2023), Casadeco figure dans le top 5 des marques de papier peint les plus prescrites par les architectes d’intérieur en France. Ça donne une indication de leur reconnaissance dans le milieu.
Mon test terrain : trois pièces, trois collections, dix-huit mois de recul
Allez, entrons dans le vif du sujet. Voici ce que j’ai vraiment vécu avec Casadeco.
Pièce 1 : La chambre parentale avec « Eden Garden »
Premier chantier, premier stress. J’ai choisi la collection « Eden Garden », un motif tropical chic avec des feuillages verts profonds sur fond blanc cassé. Support intissé, promesse d’une pose facile. Budget : 185 euros pour quatre rouleaux, colle comprise.
La pose : franchement, c’était beaucoup plus simple que prévu. L’intissé, ça change la vie. Vous encollez directement le mur, vous déroulez le lé, vous ajustez, terminé. Aucune table à tapisser encombrante, aucun trempage dans une bassine. Mon beau-père, tapissier amateur depuis 40 ans, était bluffé par la facilité. On a fini la chambre (12m²) en une après-midi tranquille.
Les raccords étaient quasi invisibles. La texture légèrement gaufrée apportait un vrai relief sans être kitsch. Une fois sec, le rendu était exactement celui des échantillons. Pas de surprise colorimétrique désagréable.
Après 18 mois : le papier peint a traversé un été à 35°C dans la chambre (exposition sud) et deux hivers avec chauffage constant. Résultat ? Aucun décollement, aucune décoloration visible, aucune trace d’humidité aux angles. Les couleurs restent éclatantes. Quand je passe la main dessus, je retrouve la même texture qu’au premier jour.
Par contre, attention : mon fils de 8 ans a frotté un feutre permanent dessus lors d’une crise créative nocturne. Impossible à nettoyer complètement. L’intissé supporte un coup d’éponge humide pour la poussière, mais face à une tache tenace, vous êtes coincé. C’est le gros point faible que je développerai plus tard.
Pièce 2 : Le bureau avec « Reflets »
Deuxième projet, trois mois plus tard. Collection « Reflets », un motif géométrique art déco gris argenté et bleu pétrole. Plus cher : 95 euros le rouleau, support vinyle expansé. J’ai craqué pour l’effet métallisé qui changeait selon la lumière.
La pose : là, ça s’est corsé. Le vinyle expansé est plus épais, plus lourd, moins tolérant aux erreurs. Les raccords demandent une précision millimétrique. J’ai galéré sur un angle avec une fenêtre, j’ai dû découper trois fois le même lé. Mon conseil : pour cette matière, faites appel à un pro si vous êtes débutant. Ça m’a coûté une demi-journée de galère et un rouleau gâché (donc 95 euros à la poubelle).
Le résultat final : magnifique. L’effet métallisé joue vraiment avec la lumière naturelle et artificielle. Le matin, le mur tire vers l’argenté, en soirée avec la lampe de bureau, il devient presque bleu nuit. Cette profondeur visuelle transforme complètement l’ambiance de la pièce.
Après 18 mois : comme c’est un bureau, donc moins de passage, le papier est nickel. Le vinyle est plus résistant aux chocs que l’intissé. Par contre, j’ai remarqué un léger jaunissement sur la zone exposée directement au soleil l’après-midi. Rien de catastrophique, mais visible quand on compare avec la zone à l’ombre. Le vinyle vieillit différemment selon l’exposition UV.
Pièce 3 : Le couloir d’entrée avec « So Wall 3 »
Dernier test, six mois après le bureau. Collection « So Wall 3 », motif béton imitation matière brute. Support intissé, 68 euros le rouleau. Un choix audacieux pour un couloir étroit et sombre.
La pose : retour à la facilité de l’intissé. Même processus fluide que pour la chambre. Le motif béton ne nécessite pas de raccord précis (puisque c’est une texture aléatoire), donc encore plus rapide.
Le rendu : l’effet béton est bluffant de réalisme. De loin, on jurerait un mur brut industriel. De près, la texture imprimée est visible mais reste convaincante. Ça a apporté un côté contemporain et urbain à notre entrée un peu tristounette.
Après 12 mois : là, on touche le point critique. Un couloir, c’est un lieu de passage intensif. Sacs à dos qui cognent, manteaux qui frottent, doigts qui s’appuient en enlevant ses chaussures… Le papier peint a pris cher. Plusieurs marques de frottement sont apparues, et impossible de les nettoyer sans altérer l’impression. Une petite déchirure s’est même formée à hauteur de poignée après qu’un visiteur ait cogné la zone avec son sac de voyage.
Conclusion : Casadeco, même en intissé, n’est clairement pas adapté aux zones de très fort passage ou aux foyers avec jeunes enfants turbulents. C’est beau, mais fragile.
Ce qui m’a vraiment séduit chez Casadeco
Soyons clairs sur ce qui fonctionne admirablement :
La créativité des collections : après avoir parcouru leur catalogue pendant des heures, je reste bluffé par la diversité et l’originalité. Chaque collection raconte une histoire cohérente. « Mystery » vous plonge dans un univers Art Nouveau mystérieux, « Haki » explore les motifs japonisants contemporains, « Happy Dreams » propose des univers enfantins poétiques sans tomber dans le cucul… Bref, ils ont du talent créatif, c’est indéniable.
La qualité d’impression : les couleurs sont profondes, nuancées, avec des dégradés subtils qu’on trouve rarement chez les marques discount. L’impression haute définition permet des détails fins qui tiennent la route même observés de très près. Sur « Eden Garden », chaque nervure de feuille est dessinée avec précision.
La stabilité dimensionnelle : l’intissé Casadeco ne se rétracte pas au séchage. Vos raccords restent invisibles dans le temps. Aucun espace disgracieux n’apparaît entre les lés après quelques mois. C’est un vrai plus comparé aux papiers classiques qui peuvent bouger.
Les finitions texturées : beaucoup de leurs papiers proposent des reliefs, des effets matière (lin, béton, velours), des éléments pailletés ou métallisés. Ça apporte une dimension tactile et visuelle que la simple impression ne peut pas offrir.
Le made in France (en partie) : une partie de leur production est réalisée en France, dans leur usine de Willems près de Lille. Ça rassure sur le respect des normes environnementales européennes et sur la traçabilité. D’autres collections sont produites en Europe (Allemagne, Italie). Aucune délocalisation asiatique à ma connaissance.
L’accompagnement technique : leur site web propose des simulateurs pour visualiser les papiers dans différents contextes. Pratique pour éviter les erreurs. Leur service client répond rapidement aux questions techniques sur les supports, les colles adaptées, les conditions de pose.
Maintenant, parlons des vrais problèmes (parce qu’ils existent)
Être honnête, c’est aussi dire ce qui ne va pas. Et malheureusement, Casadeco a ses limites.
Le prix, soyons cash : entre 30 et 120 euros le rouleau, ça pique. Pour notre chambre de 12m², on a dépensé 185 euros juste en papier peint. Si vous avez un salon de 25m² avec de belles hauteurs sous plafond, vous pouvez facilement atteindre 400-500 euros rien qu’en papier. Ajoutez la colle, les outils, éventuellement un poseur professionnel… Bref, ça devient vite un budget conséquent.
La fragilité relative : comme je l’ai constaté dans le couloir, ces papiers ne sont pas adaptés aux zones de passage intensif ou aux foyers avec enfants en bas âge. L’intissé se marque, se déchire sur les chocs répétés. Le vinyle résiste mieux mais reste sensible aux rayures. Si vous cherchez du costaud et lavable, orientez-vous plutôt vers du vinyle lessivable classique (moins esthétique mais plus robuste).
L’entretien limité : on nous vend l’intissé comme « facile d’entretien ». Dans les faits, vous pouvez passer un chiffon légèrement humide pour la poussière, mais face à une tache grasse, du feutre, du chocolat… vous êtes coincé. Impossible de frotter sans abîmer l’impression. Pour des pièces à risque (cuisine, chambre d’enfant), c’est problématique.
La disponibilité en magasin : tous les revendeurs ne proposent pas l’intégralité du catalogue. Certaines collections sont exclusives à certains distributeurs. J’ai dû commander « Reflets » en ligne sans voir l’échantillon réel en grand format. Résultat : la couleur était légèrement différente de ce que j’imaginais sur écran. Heureusement, ça m’a plu quand même, mais le risque existe.
Les délais de livraison variables : certaines références populaires sont en stock, d’autres nécessitent 3 à 6 semaines de délai. Si vous êtes pressé pour finaliser vos travaux, ça peut coincer. J’ai attendu 4 semaines pour « So Wall 3 », ce qui a décalé tout mon planning.
La complexité de certains motifs : les raccords sur les motifs géométriques ou à répétition importante peuvent être galère, surtout dans les angles, autour des prises électriques, des fenêtres. Si vous n’êtes pas bricoleur confirmé, vous risquez de gâcher du papier (donc de l’argent). Sur « Reflets », j’ai perdu un rouleau complet à cause d’une mauvaise découpe.
Le vieillissement face aux UV : comme constaté dans mon bureau, les papiers exposés en plein soleil peuvent légèrement jaunir ou perdre en intensité colorimétrique au fil des années. Ce n’est pas spécifique à Casadeco, mais leur positionnement premium ne les protège pas de ce phénomène physique.

Casadeco versus la concurrence : où se situe vraiment la marque ?
Pour vous offrir une perspective objective, j’ai comparé Casadeco avec trois catégories de concurrents.
Face aux marques discount (Leroy Merlin, Castorama, marques distributeurs)
Ici, Casadeco écrase la concurrence. Créativité incomparable, qualité d’impression supérieure, tenue dans le temps meilleure. Le surcoût (100 à 200% plus cher) se justifie si vous cherchez de l’originalité et de la durabilité. Pour une pièce à vivre importante que vous voulez soigner, ça vaut le coup.
Face aux marques milieu de gamme (Caselio, Rasch, AS Création)
La comparaison est plus serrée. Ces marques proposent également de belles collections créatives à des prix intermédiaires (40-70 euros le rouleau). Rasch, notamment, offre d’excellents motifs contemporains. AS Création développe de superbes textures imitatives.
Casadeco se distingue par une cohérence artistique plus aboutie dans ses collections complètes (papiers + tissus + accessoires assortis) et par des finitions légèrement plus raffinées. Mais l’écart se resserre. Si votre budget est serré, ces alternatives méritent vraiment votre attention.
Face aux marques ultra-premium (Cole & Son, Farrow & Ball, de Gournay)
Là, on change de planète. Ces marques anglaises proposent des papiers peints entre 150 et 400 euros le rouleau, avec des impressions à la main, des papiers traditionnels, des créations sur mesure. Cole & Son propose des archives historiques somptueuses, de Gournay réalise des fresques murales peintes main.
Casadeco se positionne comme une alternative accessible au luxe. Vous obtenez une vraie qualité décorative sans basculer dans des tarifs astronomiques. C’est le « premium accessible », une niche où ils excellent.
Les collections Casadeco : mes coups de cœur et déceptions
Après avoir épluché leur catalogue et testé trois collections, voici mon palmarès personnel.
Mes coups de cœur absolus
« Eden Garden » : collection tropicale luxuriante, parfaite pour créer une ambiance jungle chic. Les feuillages sont dessinés avec un réalisme et une élégance rares. Fond blanc ou coloré selon les déclinaisons. C’est ma préférée, celle qui transforme vraiment une pièce.
« Mystery » : univers Art Nouveau sombre et mystérieux, avec des motifs floraux stylisés, des paons, des papillons. Une ambiance envoûtante, presque théâtrale. Idéal pour un salon ou une chambre d’adulte recherchée.
« Haki » : inspiration japonisante contemporaine, avec des motifs géométriques, des grues, des vagues stylisées. Élégant sans être kitsch. Parfait pour un bureau ou une chambre zen.
Les collections qui m’ont laissé perplexe
« Happy Dreams » : univers enfantin avec animaux mignons, arc-en-ciel, nuages… C’est joli, mais ça manque d’originalité par rapport à la concurrence. Caselio fait aussi bien dans ce registre pour 30% moins cher.
« Odyssée » : motifs géométriques et graphiques censés être modernes. Franchement, j’ai trouvé ça un peu daté, avec des codes visuels qui rappellent les années 2000. Pas convaincu du tout.
Casadeco pour quelle pièce ? Mes recommandations pratiques
Fort de mon expérience, voici mes conseils d’utilisation par typologie de pièce.
Chambre parentale : excellent choix. Zone peu exposée aux chocs, ambiance cocooning recherchée. Les collections botaniques (« Eden Garden », « Florescence ») ou apaisantes (« Haki », « So White ») sont parfaites. Budget raisonnable (150-250 euros pour une chambre standard).
Salon / salle à manger : très bon choix avec précautions. Privilégiez les vinyles pour une meilleure résistance si vous avez des enfants. Les collections contemporaines (« Gallery », « Reflets », « Chrome ») créent de superbes murs d’accent. Budget conséquent (300-600 euros selon surface).
Bureau / bibliothèque : parfait. Zone calme, peu de risques. Les collections graphiques ou texturées (« So Wall », « Mystery », « Haki ») apportent du caractère sans être envahissantes.
Chambre d’enfant : à éviter. Trop fragile face aux dessins muraux, aux coups, aux taches. Privilégiez de la peinture lessivable ou des stickers repositionnables. Si vraiment vous tenez au papier peint, prenez du vinyle lessivable basique.
Cuisine : déconseillé. Même le vinyle Casadeco n’est pas prévu pour résister aux projections de graisse, à l’humidité importante, aux nettoyages fréquents. Une crédence carrelée ou une peinture spéciale cuisine restent plus adaptées.
Salle de bain : non. L’humidité constante et les éclaboussures d’eau auront raison du papier peint, même en vinyle. Exception possible pour un WC séparé sans douche.
Couloir / entrée : déconseillé sauf si passage modéré. Comme je l’ai vécu, le passage intensif marque et abîme le papier. Si vous y tenez, choisissez du vinyle et acceptez l’idée de refaire dans 3-5 ans.
La pose Casadeco : ce qu’on ne vous dit pas toujours
Quelques enseignements tirés de mes trois chantiers.
L’intissé est vraiment facile pour les débutants. Si vous avez un minimum de bricolage et de patience, vous pouvez y arriver seul. Comptez une demi-journée pour une pièce de 12-15m² avec une personne pour aider à tenir les lés.
Le vinyle demande de l’expérience. Les raccords sont moins tolérants, le matériau est plus lourd et moins repositionnable. Si c’est votre première pose, entraînez-vous sur une petite surface cachée ou faites appel à un professionnel.
La préparation du support est cruciale. Mur propre, sec, lisse, dépoussiéré. Si vous avez des aspérités, elles ressortiront sous le papier. J’ai dû poncer et enduire certains murs avant la pose, ça prend du temps mais c’est indispensable.
La colle spéciale intissé est obligatoire. N’essayez pas d’économiser avec une colle universelle bas de gamme. J’ai utilisé la colle Quelyd Spécial Intissé, recommandée par Casadeco. Aucun problème de décollement.
Prévoyez 10% de plus. Entre les erreurs de découpe, les raccords complexes, les angles difficiles, vous allez gâcher du papier. Mieux vaut avoir un rouleau de trop que de manquer à la fin du chantier.
Où acheter Casadeco et à quel prix ?
Plusieurs options s’offrent à vous, avec des avantages et inconvénients.
Les magasins de décoration spécialisés : avantage principal, vous voyez les échantillons en grand format, vous touchez les textures, vous bénéficiez de conseils personnalisés. Inconvénient : prix généralement au tarif public sans remise. Comptez le prix plein.
Les sites e-commerce spécialisés (Au fil des Couleurs, Decoweb, Papiers de Paris) : large choix, descriptifs détaillés, parfois remises de 10 à 20%. Inconvénient : vous achetez sur photo, risque de différence entre l’écran et la réalité. Pensez à commander des échantillons avant.
Amazon et marketplaces généralistes : quelques références Casadeco y apparaissent, parfois à prix intéressants. Attention aux vendeurs tiers peu fiables et aux références obsolètes ou contrefaites. Vérifiez bien que c’est du stock officiel.
Directement chez les décorateurs d’intérieur : certains professionnels ont accès au catalogue complet et peuvent commander pour vous. Ils ajoutent généralement leur marge, mais vous bénéficiez de leur expertise pour le choix et parfois pour la pose.
Mon conseil perso : commandez toujours des échantillons (généralement 5-10 euros pièce, parfois gratuits) avant de vous lancer. Placez-les dans la pièce concernée à différents moments de la journée pour voir comment la lumière joue avec les couleurs et les textures.
Vos questions, mes réponses d’expérience
Les papiers peints Casadeco sont-ils vraiment de bonne qualité ?
D’après mon expérience sur trois pièces et dix-huit mois d’utilisation, oui, la qualité est au rendez-vous. Les couleurs tiennent dans le temps, les supports ne se décollent pas, les impressions restent nettes. Par contre, cette qualité a ses limites face aux agressions mécaniques (chocs, frottements) et aux zones très exposées aux UV. C’est une qualité « décorative premium », pas une qualité « industrielle increvable ». Pour des pièces à vivre peu sollicitées, vous en aurez largement pour votre argent. Pour des zones de fort passage, tempérez vos attentes.
Quelle est la différence entre Casadeco et Caselio ?
Les deux marques appartiennent au même groupe Texdecor, mais se positionnent différemment. Caselio propose des collections plus accessibles (prix moyen 30-50 euros le rouleau) avec un renouvellement très rapide des tendances. Casadeco se positionne plus haut de gamme (50-120 euros) avec des collections plus intemporelles et des finitions plus raffinées. En gros, Caselio c’est le « fast fashion » du papier peint, Casadeco c’est le « prêt-à-porter de créateur ». Les deux ont leur légitimité selon votre budget et votre projet.
Combien de temps durent les papiers peints Casadeco ?
Basé sur mon retour d’expérience et les discussions avec des professionnels, comptez 7 à 12 ans pour un papier peint Casadeco en intissé dans une pièce peu sollicitée (chambre, bureau). Le vinyle peut tenir un peu plus longtemps. Cette durée dépend énormément de l’exposition (soleil direct = vieillissement accéléré), du passage, de l’entretien. Dans mon couloir, je pense devoir refaire dans 5-6 ans max. Dans ma chambre, je suis tranquille pour une décennie.
Peut-on poser du papier peint Casadeco soi-même ?
Oui, absolument, si vous choisissez de l’intissé et que vous avez un minimum de compétences bricolage. C’est beaucoup plus simple que le papier traditionnel. Regardez des tutoriels YouTube pour comprendre la technique, équipez-vous correctement (niveau, cutter, rouleau, éponge), préparez bien votre mur, et lancez-vous sur une petite surface d’abord. Pour le vinyle ou les motifs complexes à raccords, je recommande un professionnel sauf si vous êtes vraiment expérimenté.
Les papiers peints Casadeco contiennent-ils des substances toxiques ?
Casadeco communique sur le respect des normes européennes, notamment la norme EN 15102 sur les revêtements muraux et la directive REACH sur les substances chimiques. Leurs papiers sont classés A+ pour les émissions de COV (Composés Organiques Volatils), soit le meilleur classement. Cependant, comme pour tout produit imprimé, il y a forcément des encres et des liants. Si vous êtes particulièrement sensible ou que vous posez dans une chambre de bébé, aérez généreusement pendant et après la pose, et laissez passer quelques jours avant d’occuper la pièce.
Casadeco propose-t-il des papiers peints écologiques ?
Certaines de leurs collections mettent en avant des supports papier FSC (issu de forêts gérées durablement) ou des supports intissés à base de fibres naturelles. Par contre, la plupart des collections utilisent du vinyle (PVC), qui n’est pas le matériau le plus écologique. Si l’impact environnemental est votre priorité, orientez-vous vers leurs collections papier traditionnel ou intissé naturel, et évitez les vinyles. Caselio, la marque sœur, propose une collection « Green Life » plus axée écologie.
Le papier peint Casadeco se nettoie-t-il facilement ?
C’est un point faible comme je l’ai constaté. L’intissé supporte un dépoussiérage avec un chiffon sec ou très légèrement humide, mais face à une tache réelle (alimentaire, feutre, graisse), les options sont limitées. Le vinyle résiste un peu mieux à un nettoyage délicat, mais reste loin d’être lessivable comme un carrelage ou une peinture glycéro. Si la facilité d’entretien est primordiale (jeunes enfants, location avec turnover important), ce n’est probablement pas le meilleur choix.
Ce que je retiens après dix-huit mois avec Casadeco
On arrive au bout de ce partage d’expérience. Alors, Casadeco, ça vaut le coup ou pas ?
Ma réponse nuancée : ça dépend totalement de votre situation, de vos priorités et de vos attentes.
Si vous cherchez à créer une ambiance décorative vraiment personnalisée, avec des motifs originaux qu’on ne voit pas chez tout le monde, si vous avez un budget décoration raisonnable (sans être illimité), si votre intérieur est plutôt calme sans enfants destructeurs ni animaux turbulents, alors oui, foncez. Vous ne serez pas déçu du résultat esthétique.
Par contre, si vous avez une famille nombreuse avec des enfants en bas âge, si vous cherchez du robuste et du lessivable, si votre budget est vraiment serré, ou si vous louez et comptez déménager dans deux ans, passez votre chemin. Il existe des alternatives plus adaptées à ces contextes.
Pour ma part, je suis globalement satisfait de mon investissement. Ma chambre est devenue un vrai cocon avec « Eden Garden », mon bureau a gagné en caractère avec « Reflets ». Seul le couloir me déçoit, mais c’était un choix risqué dès le départ que j’assume. Je referai Casadeco pour une prochaine pièce ? Oui, sans hésiter, mais en choisissant mieux l’emplacement et le support.
Le papier peint, c’est comme un vêtement pour votre maison. Casadeco vous offre du prêt-à-porter de créateur : c’est beau, c’est bien coupé, mais ça reste délicat. À vous de décider si ça correspond à votre style de vie.
Richard Blanc
Testeur compulsif & Analyste méticuleux
Passionné de décoration intérieure depuis plus de 10 ans, je partage mes expériences authentiques pour vous aider à faire les meilleurs choix pour votre maison.

